L’embellie continue de s’installer sur le baromètre des taux qui n’en finissent plus de fondre ! Une bonne nouvelle pour les candidats qui souhaitent lancer leur projet d’achat […]
Les impôts locaux peuvent alourdir le coût d’un achat immobilier, en représentant jusqu’à trois mensualités de remboursement de crédit par an. Il est donc indispensable d’en tenir compte lors d’un projet d’acquisition de logement.
Une charge à bien évaluer
Le calcul classique qui consiste à s’arrêter aux mensualités du crédit en fonction du montant emprunté, en y ajoutant le cas échéant les charges de copropriété est en fait incomplet et peut alors fausser la donne. Il ne faut pas oublier que, traditionnellement, les derniers mois de l’année sont ceux du paiement des impôts locaux, perçus par les collectivités territoriales : taxe d’habitation, contribution à l’audiovisuel public (l’ancienne redevance télé), taxes foncières, taxe d’habitation sur les logements vacants, redevance d’enlèvement des ordures ménagères… En France en moyenne, les impôts locaux représentent une charge mensuelle de 167 € (surface imposable de 70m²), soit un montant équivalent à presque 20 % de remboursement mensuel moyen du crédit immobilier (861 €, assurances comprises). Sur une année, c’est donc une dépense moyenne supplémentaire de plus de deux mensualités qui doit être intégré dans le financement global d’un investissement immobilier
Un poste obligatoire
Devenir propriétaire change toujours la facture car la taxe foncière vient automatiquement s’ajouter aux taxes habituellement à la charge des locataires. Le calcul de la taxe foncière et de la taxe d’habitation, les deux principaux impôts locaux, est assis sur la valeur locative du bien imposé. Cette dernière correspond au niveau de revenus locatifs que la propriété en question générerait si elle était mise en location. Pour la déterminer, l’administration fiscale tient compte de la surface du logement ainsi que d’un certain nombre de critères supplémentaires parmi lesquels figurent le nombre de pièces et la catégorie foncière dans laquelle le bien s’inscrit. En 2016, un quart des grandes villes françaises ont relevé les taux de taxe d’habitation et/ou de taxes foncières.